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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 15:59

Pour qui ne le saurait pas, le chinois est une langue qui utilise énormément les tons, en réalité chaque syllabe possède une tonalité précise. Le chinois est une des rares langues mono-syllabiques, ce qui signifie que chaque syllabe est un mot, chaque mot est une syllabe. En clair, le chinois ne possède qu'environ 250 "mots" (ou plutôt syllabe donc) différents, les tons permettent donc d'élever ce nombre à plus de 1000.


Pour revenir sur les tons, on en compte quatre, plus le ton "doux" :

- le premier est "-", il est comparable au ton d'un "aaaah" chez le médecin. Il est haut et ne fluctue pas.

- le second est "ˊ", il est comparable à un "aaah" d'étonnement, on part d'en bas pour finir en haut.

- le troisième est "ˇ", un peu plus complexe à expliquer, il se rappoche d'un "huh huh"... Ok, disons que l'on commence au millieu, qu'on va en bas et que l'on remonte en haut.

- le quatrième est "ˋ", il est le plus simple à apprendre, on part haut pour finir bas, comme dans un bon gros "aïe".

- le cinquième est donc "˙", il est surtout (voir uniquement) utilisé sur les particules grammaticales, ou bien sur la deuxième syllabe des mots composés d'une même syllabe doublée, tel que "媽媽" (Maman) : on utilise le troisième ton sur la première syllabe, le ton doux sur la seconde. Bref, celui-ci est très court, et sa hauteur d'intonation dépend directement de la syllabe précédente.


A savoir également qu'il y'a une règle de sandhi tonale, ce qui veut dire que certains tons se modifient en fonctions de ce qui les suit. Pour le mandarin, rien de terrible, la seule modification à appliquer et lorsque deux syllabes avec le troisième ton se suivent, auquelle cas on modifie le troisième ton par le deuxième ton sur la première des deux. En réalité on peut très bien prononcer deux troisième tons d'affilés, mais le souçis et que cela gêne à la fluidité du discours.



Bref, parlons maintenant des phrases cocasses que l'on peu être ammené à dire sans le vouloir, avec quelques exemples de mots partageant la même prononciation, mais pas la même intonation (je rallongerais la liste au fur et à mesure).

我感冒了 et 我幹貓了 : Sans doute une des confusion parmi les plus célèbres. En effet, les deux phrases se prononcent "Wo ganmao le", néanmoins sur le mao de la première on utilise les tons 4, tandis que sur celui de la seconde on utilise le ton 1. La différence est tel qu'avec la première phrase "on a attrapé un rhume", et que dans la seconde "on a des rapports intimes avec un chat". Imaginez donc la condusion face à votre patron alors que vous lui expliquez pourquoi vous ne venez pas travailler !

太彎, 台灣 et 太晚 : Tout les trois se prononcent "taiwan", toutefois, pour le premier groupe, tons 4 puis 1, pour le second tons 2 puis 1, pour le dernier, tons 4 et 3. Vous pouvez également remarquer que 灣 et 彎 possède une prononciation identique et une graphie quasi similaire, puis que seul la clé de l'eau "氵" permet de les différencier à l'écrit. Ainsi donc, on a ici "trop tortueux", "Taïwan (le nom de l'île)" et "trop tard". Certes, la confusion avec les deux premiers est assez difficile, mais s'excuser dêtre "trop tortueux" à un rendez-vous peut sembler un peu étrange !

比賽 et 鼻塞 : Se prononcent "bisai", mais on utilise les tons 3 et 4 pour le premier, alors qu'on utilise les tons 2 et 1 pour le second. Certes il peut arriver qu'en pleine "compétition" on ai le "nez bouché", mais qu'arrive t'il si en plein "nez bouché" il y'a eu une "compétition" ? A l'instar de 彎 et 灣, 賽 еt 塞 on également une prononciation identique, mais non seulement la graphie est légèrement différente, mais en plus le ton est différent. 


Il y'a également une phrase n'utilisant que la syllabe "ma", mais avec des tons différents, "媽媽罵馬嗎?" (avec dans l'ordre les tons 1, 5, 4, 3, 5), dont le sens assez étrange est "Est-ce que Maman insulte le cheval ?". Ici encore vous pouvez remarquer que tout les caractères se prononcent "ma" et que de plus ils contiennent tous l'élément 馬 : il n'a aucun sens de "chevalin" dans les mots "maman", "insulter, engueuler" et la particule indiquant le mode interrogatif, il ne sert que d'indication pour la prononciation, chose très répendue parmi les caractère chinois (qui sont souvent formé d'une partie "phonétique" et d'une partie "sémantique"), néanmoins, avec le temps la prononciations de cetrains caractères ont quelques peu changer, et l'indication faussée (mais reste le plus souvent assez proche). 

Et pour en finir, un poème de 92 caractères n'utilisant que la prononciation "shi" a été composé par un certain Zhao Yuanren. Il est néanmoins nécéssaire de préciser qu'il s'agit de chinois dit classique, rien ne sert de tenter de le réciter à un sinophone d'aujourd'hui, il n'y comprendrait sûrement rien, et il lui serait difficile d'en comprendre le sens par une lecture. Le voici en caractères :


石室詩士施氏, 嗜獅, 誓食十獅。

氏時時適市視獅。

十時, 適十獅適市。

是時, 適施氏適市。

氏視是十獅, 恃矢勢, 使是十獅逝世。

氏拾是十獅屍, 適石室。

石室濕, 氏使侍拭石室。

石室拭, 氏始試食是十獅。

食時, 始識是十獅, 實十石獅屍。

試釋是事。


En voici la traduction :

Dans un repaire de pierre se trouvait le poète Shi, qui aimait manger des lions, et décida d'en manger dix.

Il se rendait régulièrement au marché pour trouver des lions.

Un jour à dix heures, dix lions arrivèrent justement au marché.

À ce moment, Shi arrivait aussi justement au marché.

Voyant ces dix lions, il les tua avec des flèches.

Il ramena le corps de ces dix lions au repaire de pierre.

Le repaire de pierre était humide.

Il demanda à ses assistants de l'essuyer.

Après que le repaire de pierre fut essuyé, il essaya de manger ces dix lions.

Quand il mangea, il se rendit compte que ces dix lions étaient maintenant dix corps de lion en pierre.

Essayez d'expliquer ceci.

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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 17:29

Dans un article sur l'usage du Bopomofo en informatique, j'explique comment on peut arriver à taper aisément des caractères chinois, et de manière plus éfficace qu'avec le Pinyin. Mais il existe deux autres méthodes pour l'entrée de caractères Chinois, bien moins utilisés que le Bopomofo (puisque nécéssitant un apprentissage laborieux), et ici je vais présenter une de ces deux méthodes : le Dayi (大易).


Principe de fonctionnement

Tout d'abord, le Dayi occupe beaucoup de place sur le clavier, puisque ses 46 caractères prennent quasiment toutes les touches d'un clavier. Sur les clavier taïwanais, où les trois méthodes sont utilisables, il occupe la partie inférieur droite des touches. A ce sujet, il possède l'inconvénient de rendre l'usage des ponctuations et des chiffres.

Il existe un autre inconvénient qui n'est pas des moindres, puisque l'utilisation de celui-ci implique que l'on connaisse l'écriture de tout les caractères que l'on veut taper, pas de place pour les trous de mémoire (ce qui arrive plus souvent qu'avec la phonétique). Mais cet inconvénient devient un avantage, lorsque l'on doit taper un caractère dont la prononciation est inconnue / oubliée. Il est également beaucoup plus précis que le Pinyin ou le Bopomofo, dans la mesure où l'on obtiendra toujours l'unique caractère désiré.


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Bref, le Dayi fonctionne par ce principe très simple de « clés », néanmoins différent des clés que tout sinophile à l'habitude de cotôyer. En effet, un caractère peut le plus souvent se décomposer en un ou plusieurs radicaux, que l'on retrouve plus ou moins régulièrement dans d'autres caractères, par exemple :

- 很, 鞎, 痕, 狠,  拫, 恨, 跟, 根... On retrouve toujours le caractère 艮 ;
- 門, 們, 間, 問, 捫, 悶... On retrouve toujours le caractère 門 ;
- 火, 燴, 焱, 炒, 熄, 災... on retrouve toujours le caractère 火, et ainsi de suite. On peut même trouver un caractère utilisant les deux dernières clé, comme celui-ci 焛.


Clés principales et auxiliaires

Le Dayi fonctionne donc ce principe d'addition des clés, que l'on entre suivant l'ordre de composition des caractères chinois (de haut en bas et de gauche à droite). Bien entendu, on ne trouve pas sur le clavier toutes les clés pouvant composer des caractères qui sont des centaines, il existe donc des « auxiliaires de formes », ressemblant au caractère de la touche, souvent mémorisable par de petits moyens mémo-techniques.

Ainsi, il y'a donc la petite phrase « 6片車門 (six pièces d'une portière de voiture) » qui indique donc que la touche 6 du clavier alpha-numérique, où se trouve le caractère 門, permet également d'acceder aux clés suivantes : 

- la clé des pièces  片 ;
- la clé de la voiture 車.


En plus de celles-ci :

- 爿 (le « mirroir » de 片) ;
- 丬qui est semblable à 爿 ;
- 丱 qui est semblable à 爿 et à 片 acollés ensemble ;
- 甫 qui est semblable à  車 ;
- 鬥 qui est semblable à 門.

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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 15:46

Pour ceux qui ont déjà tapé du chinois via le Pinyin, ou ont on au moins éssayé, se sont sûrement déjà retrouvés à rechercher leurs caractères, ou voir sa phrase se modifier automatiquement, et moult autres gênes occasionnées par un premier défaut du Pinyin sur ordinateur : l'absence des tons (ou alors j'ai raté une étape et ne sais pas comment faire). En plus d'une relative imprécision, le Pinyin possède un défaut qui a son importance comparé au Bopomofo, il est légèrement plus long à écrire ! 

Par exemple, nous désirons taper le caractère 張 (zhang premier ton), l'utilisation du Pinyin réclame cinq frappes de touche (z, h, a, n, g), alors qu'avec le Zhuyin on n'en utilise seulement deux (ㄓㄤ), tout en précisant le ton (puisqu'on n'entre pas le premier ton, mais les les trois suivants, ainsi que le neutre). certes, l'exemple est sans doute le plus flagrant, mais même avec les caractères les plus courts on retrouve un avantage, le bopomofo n'est jamais plus long, bien qu'il soit plus précis. Autres exemples :

- 日 ri (4e ton) : Pinyin > 2 frappes ; Bopomofo > 2 frappes (ㄖˋ)
- 中 zhong (1er ton) : Pinyin > 5 frappes ; Bopomofo > 4 frappes (ㄓㄨㄥ)
- 還 hai (2e ton) : Pinyin > 3 frappes ; Bopomofo > 3 frappes (ㄏㄞˊ)
- 三 san (1er ton) : Pinyin > 3 frappes ; Bopomofo > 2 frappes (ㄙㄢ)
- 文 wen (2e ton) : Pinyin > 3 frappes ; Bopomofo > 3 frappes (ㄨㄣˊ)


Certes, la différence n'est pas exceptionnelle, mais écrire 睡覺 nécéssite 5 frappes totales pour inscrire 睡 (4 pour la prononciation, une pour sélectionner le caractère), et une simple 6e pour 覺 (directement "Entrée" puisque premier choix automatique proposé, sinon Shift + le nombre correspondant), avec le Pinyin on en demandera neuf, plus quatre autres pour modifier 水餃 en 睡覺 (ou inversement), soit 7 de plus !


L'exemple est difficile à faire comprendre, d'autant plus si on a jamais tapé du chinois au clavier (et oui, c'est pas si difficile, et c'est encore moins long, voir même plus court pour une même quantité d'informations), mais outre le fait que le Zhuyin est à mon humble avis plus logique que le Pinyin. Les préférences sont somme toutes personnelles, il est nettement plus éfficace que le Pinyin une fois dans le monde de l'informatique, c'est un fait. D'autant plus que la saisie en Bopomofo est assez rythmée.


Ci-dessous la configuration standard d'un clavier utilisant le Bopomofo, qui est donc dans l'ordre alphabétique (de haut en bas, gauche à droite). Autre avantage, l'utilisation des touches est assez équilibrée, on tape d'abord l'initiale avec la main gauche, puis la ou les finales avec la droite avant d'entrer ou non le ton avec la droite. On retrouve donc une alternace générale droite / gauche.
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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 17:50

Deux transcriptions principales coexistent pour donner la phonétique d'un caractère, puisque ceux-ci ne donnent pas leur prononciation (hormis quelques cas où l'on peut deviner avec plus ou moins de réussite) et à l'ère de l'informatique, il faut bien permettre l'écriture de ceux ci sur un clavier de taille normale. Les deux systèmes ont remplacé le Wade-Giles, devenu bien trop obsolète et complexe.



Le Hanyu Pinyin

Le Pinyin (拼音) en général, est une romanisation du chinois (translittération à l'aide de l'alphabet latin, avec l'ajout des tons sur les syllabes), qui regroupe plusieurs systèmes, tel que le Tongyong Pinyin (通用拼音, utilisé à Taïwan), des adaptations pour les différentes langues de Chine (cantonais, hainanais, etc.), mais plus communément on désigne par ce nom le Hanyu Pinyin (漢語拼音), celui utilisé pour le mandarin.


Le Hanyu Pinyin est la transcription la plus répendue puisqu'elle est relativement simple, et surtout a l'avantage de s'écrire avec un alphabet latin, ce qui permet une exportation aisée de celui-ci (et de la langue) vers les pays occidentaux. Le pinyin utilise une série d'initiales (tel que b, p, m, f, j, zh, z, x, etc., elles ne sont pas présentes pour certaines syllabes, dans le cas de yi, ying yun, le y est muet et se prononcent simplement i, ing et un), et de finales (des voyelles simples tel que a, e, i, ü ou, etc., ou en, an, un, etc., quand aux nasales on utilise tout simplement un -ng). Par exemple r-en (ren), zh-o-ng (zhong), x-u-an (xuan), b-i-ng (bing), an (an), y-i-ng (ying), etc.

Les tons (que je ne peux pas ajouter, désolé), s'ajoutent toujours sur les voyelles. Dans les cas ou il y'a plusieurs voyelles (comme dans zhuan, jiao, lei, jiu, xiang...), on positionne le ton sur le a ou le e, si présents, sinon sur le o, puis sur le u (le i ne se voyant octroyer le ton uniquement lorsqu'il est seul, comme dans li).


Toutefois, le Pinyin est l'apanage de la République Populaire de Chine, où il a été crée par Zhou Youguang et introduit le 11 Février 1958, et personne ne sait utiliser ce système à Taïwan, hormis les professeurs de chinois qui doivent enseigner aux étrangers (et encore, ils se trompent régulièrement). D'ailleurs, personne ne veut l'apprendre, et n'en voit l'utilité, puisqu'ici règne une autre transcription : le Bopomofo (ou Zhuyin 注音).



Le Bopomofo

Le Bopomofo est totalement phonétique, chaque symbole représente un son, et un ensemble allant de un à 3 symboles additionnés du ton, donne la prononciation d'un caractère. Bien qu'il puisse rappeler l'alphabet Kana japonais (certains symboles sont même identiques), et que les deux systèmes soient phonétiques, ils n'ont en fait aucun lien (non, les Taïwanais n'ont pas crée une copie sinisée des Kana !) et leur ressemblance provient du fait qu'ils sont tous deux des simplifications lus ou moins poussées des caractères traditionnels chinois.

L'élaboration du Bopomofo débute en 1912 à Taïwan, sous le nom de Guoyin Zimu (國音字母) ou MPS I, basé sur un système d'écriture manuscrite inventé par Zhang Binglin (章炳麟), le Jiyin Zimu (記音字母) lui-même inspiré de simplifications et de caractères anciens. Il sera définitivement proclamé 1918, et renommé Zhuyin Fuhao (注音符號) en 1930.

Bien que le gouvernement ait pendant un temps tenté l'introduction d'un nouveau système de romanisation développé dans la même période (le MPS II), mais les difficultés et la lenteur à l'introduction dans les écoles aura raison de ce dernier, qui ne fut officielement établi qu'en 1986, et sera abandonné dès l'an 2000, au profit tu Tongyong Pinyin et du Bopomofo. L'usage est aujourd'hui total sur l'île de Taïwan et les îles contrôlées, mais très peu sur le continent, où il ne se trouve qu'à l'état de trace, et y est quasi-inconnu.

Description et utilisation

undefinedLe système est un ensemble de 21 consonnes et de 16 voyelles, que l'on peut appeler. Le nom courant de Bopomofo provient de la prononciation des quatres premiers symboles de l'alphabet (ㄅㄆㄇㄈ). L'écriture se fait soit en ligne (à l'image des Kana japonais, le ton suivant la prononciation), dans un carré virtuel (la prononciation de haut en bas sur la gauche, le ton sur la droite) ou bien en annotation phonétique d'un caractère pour en donner la prononciation (le plus communément sur une bande verticale à droite du caractère).

Chaque lettre correspond toujours à un des sons que l'on retrouve en mandarin, il n'y a aucune règle d'exception (on considère donc que la langue utilise 37 sons différents). Ci-contre, les équivalences appro-ximatives Zhuyin / Pinyin.

Si l'écriture et la lecture du Bopomofo ne sont en générale utilisées que pour l'apprentissage ou l'anno-tation de caractères pariculiers, par exemple, il est néanmoins d'un usage quotidien pour beaucoup de Taïwanais, puisque il est utilisé dans la principale méthode d'entrée des caractères chinois sur ordi-nateur.

L'apprentissage

Je ne doute pas un instant que rare sont ceux tentés par cette méthode (ce fut mon cas en première année de licence), qu'ils se rassurent, tant qu'on trouve une méthode éfficace d'apprentissage, on arrive très rapidement à le connaître sur le bout des doigts

La mienne, qui m'a permie de le connaître en deux bonnes journée, consistait à apprendre l'alphabet avant de savoir le lire (uniquement la prononciation, bo, po, mo, fo, de, te, ne, le, ge... ...en, ang, eng, er), l'ordre étant le même que dans le tableau des correspondances, de gauche à droite, de haut en bas. Evidemment, je disposé d'une aide taïwanaise non négligeable, mais c'est amplement possible seul. Ensuite, j'ai pris un texte, que j'ai « traduit » en Bopomofo, bien sûr avec l'appuit de l'alphabet Zhuyin sous la main, mais quelques répétition permettent assez vite de retenir tout les éléments assez rapidement. ensuite demande de correction (là aussi avoir quelqu'un qui le conaît déjà aide énormément), on comprend ses erreurs, et c'est à peu près tout.

Très sincèrement, je pense que passé le cap du coté rédhibitoire de l'apprentissage d'un nouvel alphabet, la chose devient plus simple (il faut au plus vite oublier l'usage de notre alphabet, et la conversion Zhuyin - Pinyin, qui est selon mon expérience handicapante).

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